Quand l’air est humide, Ă cĂ´tĂ© d’une surface froide, l’humiditĂ© relative augmente Ă 100 % HR (tempĂ©rature de point de rosĂ©e), la vapeur d’eau se transforme alors en eau.
MĂŞme par un jour très ensoleillĂ©, l’horizon peut miroiter vaguement dans une brume lĂ©gère. Cette brume est due le plus souvent Ă l’humiditĂ© de l’air.
L’air que nous respirons est en effet chargĂ© d’eau : l’air absorbe continuellement les Ă©vaporations des ocĂ©ans, des rivières. La plus grande partie de l’humiditĂ© existe sous forme de vapeur d’eau, un gaz mĂŞlĂ© presque invisiblement Ă l’air.
Quand la tempĂ©rature de l’air se refroidit, l’humiditĂ© se transforme en minuscules gouttelettes d’eau, c’est ce qu’on appelle la condensation.
Le point de rosĂ©e est la tempĂ©rature sèche Ă laquelle la vapeur d’eau contenue dans l’air passe Ă l’Ă©tat liquide.
L’humiditĂ© relative est le rapport entre la quantitĂ© d’eau contenue dans l’air et la quantitĂ© totale qu’il pourrait contenir au maximum (100%) Ă la mĂŞme tempĂ©rature. S’il en contient la moitiĂ©, son humiditĂ© relative sera de 50%.
Pour mesurer l’humiditĂ© de l’air, on peut utiliser un psychromètre. Cet appareil est composĂ© de 2 thermomètres : Ă bulbe sec et Ă bulbe humide. Celui Ă bulbe sec mesure la tempĂ©rature de l’air ambiant, l’autre bulbe mesure la tempĂ©rature de l’air humide et est entourĂ© d’une gaze humidifiĂ©e (en s’Ă©vaporant l’eau de la gaze abaisse la tempĂ©rature du bulbe).
Plus l’air est sec, plus l’eau s’Ă©vapore et plus la tempĂ©rature du bulbe se refroidit. En reportant chacune des 2 valeurs sur un diagramme de l’air humide, on peut connaĂ®tre très prĂ©cisĂ©ment la quantitĂ© d’eau absolue dans l’air et le taux d’humiditĂ© relative.